Mesurer le nombre exact de pas parcourus dans la journée, suivre son poids avec une balance connectée, mesurer la qualité de son sommeil avec un bracelet un podomètre ou une montre, autant de possibilités offertes aux adeptes de la « quantification de soi ». Ces objets connectés posent des questions nouvelles. C’est pourquoi, à l’occasion de la publication du Cahier innovation et prospective consacré à ce sujet, la CNIL organise une table-ronde afin d’éclairer le débat ainsi que des ateliers avec les professionnels.
Via Stéphane NEREAU
1. Préférez l’utilisation d’un pseudonyme sur les plateformes où vos données peuvent être publiées.
2. N’automatisez pas le partage de vos données vers d’autres services (notamment vers les réseaux sociaux).
3. Ne partagez les données qu’avec un cercle de confiance (en limitant l’accès au travers du réglage de vos paramètres de confidentialité lorsque cela est possible).
4. Effacez et/ou récupérez vos données lorsque vous n’utilisez plus un service.
5. Dans le cas de l’utilisation d’une application ou d’un capteur dédié à un usage médical ou présenté comme tel (outil de diagnostic, suivi de pathologie), assurez-vous de la fiabilité des informations fournies auprès d’un professionnel de santé.
Parmi les questions à se poser : à quoi cela sert-il ? Et la réponse n'est pas : "rien". Mais tout reste à faire pour donner du sens et rendre le service attendu : une meilleure santé. En médecine on appelle ça la sémiologie : passer des signes à l'identification d'une pathologie. La sémiologie attachée à ces nouvelles mesures reste à définir, ce qui passera par la mise en place d'études cliniques et évaluations médicales.