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Les records de température mensuelle ont été battus chaque mois depuis un an à l'échelle mondiale. La température du globe a été en moyenne 1,63°C plus élevée qu'entre 1850 et 1900. INFOGRAPHIE. Crise climatique : les records de températures mensuelles au niveau mondial ont été battus en mai pour le douzième mois consécutif Zoé Aucaigne, franceinfo France Télévisions Publié le 05/06/2024 16:30 Mis à jour le 05/06/2024 16:48 Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse était due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique. [Image] Anomalies de température mesurées par rapport à l'ère préindustrielle (1850-1900) Infographie ------ NDÉ L'article ------ via Dr Valérie Masson-Delmotte sur X, 05.06.2024 "Le rapport du #GIEC de 2021 s'appuyait sur des observations disponibles jusqu'à 2019-2020. Le prochain rapport du GIEC est attendu vers 2027. 📢 Entre-temps, voici une réactualisation d'indicateurs clés de l'état du #climat 🌐, et de l'influence humaine sur celui-ci... 1/ https://t.co/2a5W7YWAlp" [...] "La gravité des effets observés cette année, liés à la chaleur extrême ♨️ sur terre et en mer, aux précipitations extrêmes ⛈️, à la sécheresse 🍂et aux incendies 🔥, sur les écosystèmes 🪸, les populations, les infrastructures et l'économie, 23/" "montre malheureusement clairement pourquoi chaque incrément de réchauffement supplémentaire compte. Voir : https://t.co/BwCKkHNNMS 🙏 Merci de votre attention! Fin."
Originaire d'Asie (en particulier de l'est de l'Inde et du Bangladesh), la blatte germanique s'est propagée à travers la planète par deux routes dans des directions opposées, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences qui a analysé des échantillons d'ADN provenant de 281 spécimens de 17 pays. Parmi les 4 500 espèces de cafards, la blatte germanique est la plus répandue sur la quasi-totalité de la planète. Laura Plitt Role, BBC News Mundo, 10.06.2024 [...] Pourquoi germaniques ? Après avoir déchiffré leur origine, qui n'est pas liée à l'Allemagne, la question est de savoir pourquoi elles ont reçu ce surnom. Tang affirme qu'elles ont été vues pour la première fois en Europe dans les magasins d'alimentation de l'armée pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Chaque partie au conflit appelait ces insectes par le nom de son adversaire : pour les soldats russes, il s'agissait de « blattes prussiennes » (d'après l'ancien État allemand), tandis que les ennemis de la Russie les appelaient « blattes russes ». Quelques années plus tard, le biologiste suédois Carl Linneus les a classées et leur a donné pour la première fois le nom de Blatta germanica (Blatta en latin signifie évitant la lumière) et germanica parce que les spécimens qu'il a analysés ont été collectés en Allemagne. Il convient également de rappeler que la Suède a participé à la guerre de Sept Ans contre la Prusse. Le genre a ensuite été renommé Blattella, pour regrouper des variétés plus petites de blattes." [...] Légende image, Spécimen de blatte asiatique (à gauche) et d'une blatte germanique (à droite) au Harvard Museum of Comparative Zoology. Crédit photo, QUIAN TANG
A new global study has found that insect activity increases by an average of 31.4 percent at night, with numbers varying greatly by location. Nearly a Third More Insects Come Out After Dark, Study Finds By: Cristen Hemingway Jaynes Published: June 6, 2024 Edited by Chris McDermott [Image] An American lappet moth. Nicky Bay ------ NDÉ L'étude
Un cas de dengue a été identifié dans le 8e arrondissement de Marseille en ce début juin 2024. Une démoustication est prévue de nuit, les riverains ont été alertés. C'est le 26e cas dans les Bouches-du-Rhône depuis l Sidonie Canetto Publié le 08/06/2024 à 12h00
Une étude réalisée dans huit pays européens le confirme : des agents pathogènes peuvent être transmis d’une espèce d’insectes pollinisateurs à une autre. La santé des pollinisateurs sauvages peut donc être impactée lorsqu’une colonie contaminée d’abeilles à miel est implantée à proximité. Contrairement à des études précédentes, les résultats ne mettent pas en évidence un effet significatif du type de culture présent sur les zones de butinage. Transmission de pathogènes entre pollinisateurs Communiqué ANSES 03/06/2024 L’étude a été menée dans le cadre du projet européen Poshbee sur la santé des abeilles, qui a réuni de 2018 à 2023 des partenaires de 14 pays. Des insectes pollinisateurs ont été implantés sur 128 sites répartis dans huit pays européens à proximité de deux types de culture, le colza et les pommiers. Ces pays, l’Estonie, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Suède et la Suisse, ont été choisis pour représenter des zones géographiques aux climats différents. Objectif : étudier les facteurs influençant la contamination des insectes pollinisateurs par des pathogènes. Onze pathogènes étudiés L’étude a porté sur trois espèces de pollinisateurs: l’abeille à miel, dite mellifère, le bourdon terrestre et l’osmie rousse, une abeille sauvage solitaire. Leur contamination par des agents infectieux et parasitaires a été évaluée avant et après l’implantation des colonies et des nids pendant 11 à 59 jours à proximité des cultures. Les pathogènes étudiés étaient six virus, deux bactéries et trois champignons parasites. Dix de ces pathogènes sont fréquents chez l’abeille mellifère. Le onzième, un champignon, infecte préférentiellement les bourdons. « Les insectes étaient déjà porteurs de certains pathogènes avant d’être lâchés sur le terrain, explique Eric Dubois, chargé de projet au sein de l’unité pathologie de l’abeille du Laboratoire de Sophia Antipolis de l’Anses. Même s’ils viennent d’élevages, il est impossible d’empêcher qu’ils soient contaminés. En revanche, nous avons contrôlé qu’aucun ne présentait de symptôme de maladie. » Les insectes ont été lâchés à proximité de cultures de colza ou de pommiers au moment de la floraison. Plus de pathogènes chez les abeilles à miel que chez les deux autres pollinisateurs Des différences entre pollinisateurs ont été identifiées : les abeilles mellifères sont porteuses de plus d’espèces de pathogènes et en quantité plus élevée que les bourdons et les osmies. Trois virus sont plus fréquemment retrouvés : le virus de l'aile déformée, le virus de la cellule de la reine noire et celui du couvain sacciforme. Plusieurs indices montrent un échange de pathogènes entre espèces pollinisatrices. Le plus notable est le fait que la quantité des principaux virus trouvés chez les bourdons et les osmies est proportionnelle à celle trouvée chez les abeilles placées sur le même site. « Ces insectes partagent les mêmes aires de butinage. Ils déposent des pathogènes sur les fleurs et peuvent ainsi se transmettre des pathogènes entre espèces, explique le scientifique. La charge virale plus faible de virus chez les bourdons et les osmies peut s’expliquer par le fait que les virus étudiés sont surtout connus pour être des virus des abeilles. Il est possible qu’ils soient moins adaptés pour infecter d’autres espèces ou que les pollinisateurs sauvages y soient plus résistants. » Un risque pour les pollinisateurs sauvages vulnérables Malgré leur plus grande résistance, les pollinisateurs sauvages ne seraient pas totalement insensibles aux pathogènes de l’abeille : par exemple, de précédentes études ont décrit chez le bourdon des symptômes du virus des ailes déformées. « Il faut donc être vigilants quand on introduit une colonie d’abeilles dans un espace protégé pour éviter de transmettre des pathogènes aux espèces de pollinisateurs menacées. » L’étude menée dans le cadre du projet Poshbee a montré que les pathogènes les plus fréquents, qui ne sont pas forcément les plus virulents, constituaient le meilleur indicateur du risque d’exposition des pollinisateurs aux pathogènes. Enfin, contrairement à des études précédentes, les résultats ne montrent pas d’effet des conditions propres au site d’implantation : il n’a pas pu être démontré de lien significatif entre les cultures à proximité, l’usage de produits phytopharmaceutiques, le climat ou la durée d’exposition sur le terrain d’une part, et la diversité ou la quantité de pathogènes retrouvés chez les insectes d’autre part. Ceci peut être dû au temps relativement court d’exposition sur le terrain. Des différences ont été observées entre pays, sans qu’il y ait nécessairement un lien avec leur zone biogéographique, mais il est nécessaire d’analyser les données plus en détail pour en connaître la cause. - Distribution of infectious and parasitic agents among three sentinel bee species across European agricultural landscapes - Scientific Reports, 12.02.2024 - Archive ouverte HAL https://hal.science/hal-04481521v1
------ NDÉ Image via "Santé des abeilles – Journée scientifique de l’ANSES" – Butine.info, 11.12.2023 https://butine.info/sante-des-abeilles-journee-scientifique-de-lanses/
Une équipe de recherche a découvert, en Inde, une magnifique nouvelle espèce de fourmi qu'elle a baptisée Paraparatrechina neela. L'insecte arbore d'étonnants reflets bleus. Par Anne-Sophie Tassart le 04.06.2024 à 15h18 ------ NDÉ L'étude A new ant species, Paraparatrechina neela sp. nov., with a captivating metallic-blue color is described based on the worker caste from the East Siang district of Arunachal Pradesh, northeastern India. This discovery signifies the first new species of Paraparatrechina in 121 years, since the description of the sole previously known species, P. aseta (Forel, 1902), in the Indian subcontinent. [Image] Paraparatrechina neela sp. nov., holotype worker AIMB/Hy/Fr 25006 A head in full-face view B body in dorsal view C body in profile view.
A revision of the Australian species of Howickia Richards (Diptera: Sphaeroceridae: Limosininae) GREGORY K. KUWAHARA STEPHEN A. MARSHALL Zootaxa Mots-clés : Diptera Sphaeroceridae Limosininae Howickia Biroina Apterobiroina Australimosina Bentrovata Monteithiana Popondetta Otwayia Australia taxonomy wing loss flightless Diptera ------ NDÉ Traduction Howickia Richards, 1951, le plus grand genre de Sphaeroceridae en Australie, est révisé pour inclure 43 espèces, y compris toutes les espèces australiennes sans ailes de la famille. Les nouvelles espèces suivantes sont décrites : H. acicula (TAS), H. auricoma (VIC), H. biantenna (TAS), H. cruspica (VIC), H. erythrocephala (NSW), H. flagella (TAS), H. grandisterna (TAS), H. holti (NSW), H. irwini (NSW), H. loligo (TAS), H. notechis (TAS), H. nuda (NSW), H. pertusa (TAS), H. pinnula (TAS), H. pseudovittata (NSW, QLD), H. robustaseta (NSW), H. tricolor (NSW), H. truemani (TAS), H. wamini (NSW, QLD, TAS, WA), et H. xanthocephala (QLD, NSW). Les genres Apterobiroina Papp, 1979, Australimosina Papp, 2008, Bentrovata Richards, 1973, Monteithiana Richards, 1973, Popondetta Richards, 1973, et Otwayia Richards, 1973 sont traités comme de nouveaux synonymes de Howickia. Howickia est redéfini et placé dans le contexte d'une clé des genres de Sphaeroceridae en Australie, les espèces australiennes de Howickia sont classées, et une phylogénie morphologique est donnée pour les espèces australiennes. Les nouvelles combinaisons suivantes sont présentées : Howickia australis (Papp, 1979) comb. nov, Howickia cynthia (Richards, 1973) comb. nov, Howickia dealata (Richards, 1973) comb. nov, Howickia flavipes (Papp, 2021) comb. nov, Howickia flaviterga (Richards, 1973) comb. nov, Howickia flavithorax (Papp, 2021) comb. nov, Howickia regalis (Richards, 1973) comb. nov, Howickia sabina (Richards, 1973) comb. nov, Howickia truncata (Papp, 2021) comb. nov, Paralimosina nasalis (Richards, 1973) comb. nov. (anciennement dans Pseudocollinella Duda, 1924), Pseudopterogramma fenestrata (Richards, 1973) comb. nov. (à l'origine comme Leptocera (Limosina) Macquart, 1835, transféré à Biroina Richards, 1973 par Marshall dans Roháček et al. (2001)), et Pleuroseta dorrigonis (Richards, 1973) comb. nov. (anciennement dans Biroina). Un nouveau nom, Howickia neoregalis nom. nov. est proposé pour H. regalis Marshall, 2014, homonyme junior de H. regalis (Richards, 1973). Les genres suivants sont nouvellement enregistrés en Australie : Chaetopodella Duda, 1920, Paralimosina Papp, 1973, Pachytarsella Richards, 1963, Parapterogramma Papp, 2008, Philocoprella Richards, 1929, Piliterga Papp, 2008, Pterogrammoides Papp, 1972, Spelobia Spuler, 1924, et Spinilimosina Roháček, 1983.
"Des virus bénéfiques pour les plantes et les animaux" Issue Med Sci (Paris) Volume 38, Number 12 "Un monde de virus" médecine/sciences (M/S), revue internationale dans le domaine de la recherche biologique, médicale et en santé Plants and animals biological functions obtained from viruses Camille Heisserer, Marc-André Selosse et Jean-Michel Drezen 13 December 2022 Résumé Les virus peuvent apporter de nouvelles fonctions aux organismes qui les portent. Chez les plantes, des virus, présents à des niveaux d’infection faibles, confèrent des propriétés de résistance aux stress et aux parasites. Chez les animaux, de plus nombreux exemples d’appropriation de gènes viraux, qui participent en particulier à la protection contre de nouvelles infections, à la communication entre les neurones, ou à la morphogenèse du placenta, ont été décrits. Chez les guêpes parasites, une machinerie virale complexe est conservée sous la forme d’un virus endogène dispersé dans le génome, leur permettant d’infecter l’hôte parasité et de lui faire exprimer des protéines inhibant ses propres mécanismes de défense. Les processus d’appropriation des mêmes fonctions virales se sont souvent répétés au cours de l’évolution. Cette revue aborde des exemples de symbioses virales (c’est-à-dire, des cas où le virus exploite un organisme-hôte en lui étant par ailleurs bénéfique), où l’apport positif des virus est bien documenté. [...] Des dizaines de milliers d’espèces de guêpes utilisent un polydnavirus pour réussir leur parasitisme Les exemples les plus spectaculaires d’utilisation de virus par des animaux concernent des guêpes parasites et les polydnavirus (PDV) pour lesquels un mécanisme de symbiogenèse [28] a permis l’appropriation par l’animal non pas d’un seul gène, comme dans les exemples décrits précédemment, mais de toute une machinerie virale utilisée comme vecteur de transfert de gènes [10]. Cela correspond, en quelque sorte, à une « domestication » du virus par la guêpe. Les guêpes parasites utilisent leur ovipositeur2 pour pondre leurs œufs directement dans le corps d’un autre insecte, l’hôte parasité : le plus souvent une chenille. Après l’éclosion des œufs, les larves de guêpes parasites se développent à l’intérieur de la chenille hôte. Ces guêpes sont omniprésentes dans les écosystèmes, où elles jouent un rôle important dans le contrôle des populations d’insectes. Plusieurs dizaines de milliers d’espèces sont porteuses de polydnavirus qui appartiennent à plusieurs groupes. Deux genres associés à certaines familles de guêpes ont été définis au sein des polydnavirus : les ichnovirus, portés par les ichneumonides, et les bracovirus, portés par les braconides [29]. Le corps de l’hôte, la chenille, fournit l’alimentation aux larves, mais la réponse immunitaire que l’hôte développe pourrait tout aussi bien tuer ces larves ou détruire les œufs, juste après la ponte. Contre un corps étranger, tel que l’est un œuf de parasite, les chenilles se défendent en formant autour de celui-ci une gangue de cellules immunitaires [30]. Plusieurs groupes de parasites ont une stratégie utilisant le polydnavirus pour inhiber ce mécanisme de défense, une sorte de thérapie génique néfaste consistant à introduire des gènes qui s’intègrent dans l’ADN de l’hôte. Ces gènes sont exprimés par les cellules de l’hôte infecté. Leurs produits inhibent l’immunité de l’hôte, mais ils manipulent également son programme de développement (la chenille infectée croît à travers plusieurs stades larvaires, mais elle ne se métamorphose jamais en papillon), ainsi que de nombreux autres aspects de sa physiologie, mais toujours au bénéfice des larves de guêpes (Figure 3). [Image] Cycle de vie des hyménoptères parasites associés au bracovirus. Les guêpes parasites (dites parasitoïdes quand le parasitisme entraîne la mort de l’hôte), qui possèdent aujourd’hui des fragments domestiqués de bracovirus au sein de leur génome, se servent des particules produites dans leurs ovaires pour permettre aux œufs qu’elles injectent dans le corps de la chenille d’éclore et aux larves de se développer dans corps de l’hôte. L’expression des gènes viraux altère la réponse immunitaire, modifie le métabolisme et affecte le développement de la chenille qui ne devient jamais un papillon.
Une nouvelle étude remet en question les méthodes conventionnelles d'évaluation des risques écologiques (ERA en anglais pour Ecological Risk Assessment) de l'exposition aux pesticides chez les abeilles sauvages. Mathilde Tissier Nicolas Busser "L'étude met en évidence des lacunes importantes dans les stratégies actuelles d'évaluation des risques liés aux pesticides et propose des recommandations essentielles pour protéger les populations de pollinisateurs sauvages indigènes. Ces travaux sont publiés e dans Conservation Letters." (...) -
Une importante variation des doses létales de pesticides au sein et entre différentes espèces d'abeilles, les abeilles sauvages présentant souvent des niveaux de tolérance inférieurs à ceux des abeilles domestiques. -
Une représentation inadéquate des espèces d'abeilles indigènes dans les études de toxicité des pesticides, ce qui entraîne une sous-estimation des risques dans les processus d’évaluations des risques écologiques. -
Des recommandations pour la hiérarchisation des études de toxicité chronique, le développement d'essais pour les abeilles sauvages et la collecte de données génétiques et environnementales afin d'améliorer les modèles d'évaluation des risques liés aux pesticides. Référence de la publication Shahmohamadloo, R. S., Tissier, M. L., & Guzman, L. M.. [Image] Recommendations to scientists, regulatory agencies, and policymakers overseeing ecological risk assessments of neonicotinoids on bees.
"L'olfaction n'est pas seulement un sens vital pour les insectes, elle présente également un intérêt pour la santé humaine, la santé animale et l'agriculture en tant que cible pour les répulsifs et les phéromones utilisés dans les pièges sélectifs. Dans un article publié dans Nature Communications, des scientifiques expliquent comment un ligand spécifique parvient à atteindre sa cavité de liaison profondément enfouie dans une sous-unité des récepteurs olfactifs d'insecte, le co-récepteur hautement conservé." INSB-CNRS, 14.03.2024 En savoir plus : Pacalon, J., Audic, G., Magnat, J. et al. [Image] La liaison du ligand (VUAA1) dans le corécepteur du récepteur olfactif (vert) implique une désolvatation et des réarrangements conformationnels de la molécule pour atteindre son site de liaison enfoui dans le cœur de la protéine. Les résultats des simulations numériques sont étayés par une approche structure-fonction et des mesures électrophysiologiques. Le haut degré de conservation des corécepteurs (Orco) suggère que ce mécanisme est commun à de nombreuses autres espèces. Crédit : Jody Pacalon (created with BioRender.com)
Les autorités sanitaires estiment, sur la base de travaux fournis par la firme Syngenta, que l’un des produits de la dégradation du fongicide interdit chlorothalonil est moins toxique que suspecté. Sa présence excédait les normes dans plus d’un tiers des échantillons d’eau potable en France. Par Raphaëlle Aubert et Stéphane Foucart Publié le 22 mai 2024 à 09h00, modifié le 22 mai 2024 à 10h15 Extrait "Cette opinion risque de faire débat : dans l’édition de juin de la revue Chemosphere, des chercheurs chinois publient une revue systématique de la littérature scientifique sur la toxicité du chlorothalonil et estiment que celui-ci « peut avoir une action toxique perturbant le système endocrinien » d’une diversité de manière et chez plusieurs espèces." (...) [Image] Mesures du chlorothalonil R471811 dans les eaux souterraines
Le plastique est omniprésent dans nos vies, mais il se dégrade en particules nocives et persistantes qui menacent la santé humaine, animale, et les écosystèmes. Voici 5 idées reçues sur le plastique, pour mieux comprendre cette pollution singulière et les enjeux de sa gestion. En finir avec les idées reçues sur le plastique | INRAE Anna Mutelet Rédactrice Nathalie Gontard Contact scientifiqueIATE (ingénierie des agropolymères et technologies émergentes) Publié le 03 juillet 2023 ------ NDÉ Lire aussi → À Bali, le combat sans fin des « guerriers des rivières » contre la pollution plastique. Par Stéphane Mandard, 26.05.2024 https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/26/a-bali-le-combat-sans-fin-des-guerriers-des-rivieres-contre-la-pollution-plastique_6235662_3244.html "L’association Sungai Watch tente, depuis 2020, de freiner la pollution plastique dans les rivières indonésiennes. Fondée par une fratrie française, elle n’hésite pas à faire pression sur les principales multinationales à l’origine des déchets."
Two New Species of Amasa Lea, 1894 (Coleoptera: Curculionidae: Scolytinae: Xyleborini) from Yunnan, China Wei Lin, You Li, Sarah M. Smith, Ling-Zeng Meng Annales Zoologici, 30 March 2024
"Two new species of Amasa Lea, 1894 ambrosia beetles, Amasa yunnanensis sp. nov. and Amasa setosa sp. nov. from Yunnan Province, Southwestern of China are described. New provincial distribution records are reported for three Chinese species of Amasa." ------ via The Coleopterists Society sur X, 17.05.2024 "#LiteratureNotice Lin et al. Two #NewSpecies of Amasa Lea, 1894 (#Coleoptera: #Curculionidae: #Scolytinae: Xyleborini) from Yunnan, China." https://x.com/ColeopSoc/status/1791458900707086453
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The opening of habitats associated with the emergence of C4 grasslands during the Neogene had a massive influence on the evolution of plant and animal communities. Strikingly, the impacts o Habitat opening fostered diversity: impact of dispersal and habitat-shifts in the evolutionary history of a speciose afrotropical insect group Noémie M.-C. Hévin, ..., Gael J. Kergoat Ecography First published: 10 June 2024 [Image] Ancestral state estimation for habitat preferences of Sesamiina. The arrows between the colored moths indicate transition rates between different habitats depending on ancestral state estimation analyses and SecSSE* analyses. * SecSSE : Several Examined and Concealed States-Dependent Speciation and Extinction ------ via Gael Kergoat sur X, 11.06.2024 "Our study on the impact of #habitat_opening on the evolutionary history of #noctuid #stemborers is out in @EcographyJourna ! #OA Great team effort led by @noemie_hevin (now at @isemevol) with multiple collaborators! @CBGPMontpellier @INRAE_DPT_SPE https://t.co/qxNh4bxtR4 https://t.co/8mBa0cErv9" https://x.com/GKergoat/status/1800464102567096631 ------ NDÉ Sesamiina : Sous-tribu de papillons de la famille des Noctuidae (Lepidoptera, Noctuidae, Apameini, Sesamiina)
Scientists warn that greener drug design is urgently needed to address environmental pollution 05 June 2024 Silvia Dropulich [Image] Credit: Peter Hermes Furian The impacts of pharmaceutical pollutants can have cascading effects on the ecology and evolution of wildlife populations. ------ NDÉ Traduction Les scientifiques avertissent qu'il est urgent de concevoir des médicaments plus écologiques pour lutter contre la pollution de l'environnement La contamination généralisée des écosystèmes par des produits pharmaceutiques constitue une menace grave et croissante pour la biodiversité, les services écosystémiques et la santé publique. Selon une étude internationale publiée dans Nature Sustainability et impliquant des chercheurs de l'université Monash, il est urgent d'agir pour concevoir des médicaments plus écologiques qui conservent leur efficacité tout en minimisant l'impact sur l'environnement. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) L'étude The pervasive contamination of ecosystems with active pharmaceutical ingredients poses a serious threat to biodiversity, ecosystem services and public health. Urgent action is needed to design greener drugs that maintain efficacy but also minimize environmental impact.
Le 19 avril était publiée la « déclaration de New York sur la conscience animale », signée depuis par 287 chercheurs. Celle-ci appelle à réfléchir sur la façon dont nous traitons les animaux, vertébrés et invertébrés, qu’il s’agisse de recherche expérimentale ou d’élevage. Entretien avec Martin Giurfa, neuroéthologiste, et Athanassia Sotiropoulos, directrice de recherche à l’Inserm, sur la portée de cet événement. Propos recueillis par Nathaniel Herzberg et Hervé Morin Publié le 03 juin 2024 à 18h07, modifié le 05 juin 2024 à 08h21
"Des chercheurs chinois ont identifié un gène chez la mouche du vinaigre qui pourrait ralentir le vieillissement." Tuniscope Publié le 07-06-2024 "En étudiant l'ADN de 1 283 morceaux de ces insectes, ils ont découvert que le gène CG11837 influençait leur durée de vie. Lorsque ce gène était plus actif, les mouches vivaient jusqu'à 59 % plus longtemps que la normale. Une correspondance de 93 % a été trouvée entre ce gène et un gène humain appelé DIMT1. Lorsque les cellules humaines contenant ce gène ont été exposées à des radiations similaires au vieillissement, elles ont vieilli 65% moins vite que les cellules non modifiées. Les gènes, qu'ils soient humains ou insectes, agissent sur la forme et la structure des mitochondries, les centrales énergétiques des cellules. Ces mitochondries produisent de l'ATP, l'énergie nécessaire au bon fonctionnement cellulaire. Quand cette énergie manque, le processus de vieillissement s'amorce. Les chercheurs espèrent que cette découverte encouragera la recherche de méthodes pour activer ce gène et ainsi potentiellement ralentir le vieillissement." ------ NDÉ L'étude M Tao, J Chen, C Cui, Y Xu, J Xu, Z Shi, J Yun, J Zhang… - Nature Aging, 2024 - nature.com … Additionally, we discovered CG11837, a longevity gene putatively considered an ortholog of the human gene DIMT1, contributing to lifespans from worms to insects and protecting … Abstract Oxidative phosphorylation, essential for energy metabolism and linked to the regulation of longevity, involves mitochondrial and nuclear genes. The functions of these genes and their evolutionary rate covariation (ERC) have been extensively studied, but little is known about whether other nuclear genes not targeted to mitochondria evolutionarily and functionally interact with mitochondrial genes. Here we systematically examined the ERC of mitochondrial and nuclear benchmarking universal single-copy ortholog (BUSCO) genes from 472 insects, identifying 75 non-mitochondria-targeted nuclear genes. We found that the uncharacterized gene CG11837-a putative ortholog of human DIMT1-regulates insect lifespan, as its knockdown reduces median lifespan in five diverse insect species and Caenorhabditis elegans, whereas its overexpression extends median lifespans in fruit flies and C. elegans and enhances oxidative phosphorylation gene activity. Additionally, DIMT1 overexpression protects human cells from cellular senescence. Together, these data provide insights into the ERC of mito-nuclear genes and suggest that CG11837 may regulate longevity across animals. ------ [Image] via Xingxing Shen sur X, 04.06.2024 "Happy to share our recent work in @NatureAging We systematically investigated the evolutionary rate covariation of mito-nuclear genomes in 472 insects and identified a new nuclear gene that may regulate longevity across animals. A 🧵 https://t.co/4bGJmrZI1c https://t.co/lcWg9ykIRH" https://x.com/shenxingxing1/status/1797927617720631748 ------ Article en anglais → Anti-Aging Gene Found by Comparing Insect and Human DNA | Inside Precision Medicine, 07.06.2024 https://www.insideprecisionmedicine.com/topics/precision-medicine/anti-aging-gene-found-by-comparing-insect-and-human-dna/
Les chenilles sont capables de repérer le champ électrique produit par les insectes qui pourraient être tentés de les manger, selon une étude menée par des chercheurs britanniques et publiée dans la revue Pnas. Par Anne-Sophie Tassart le 28.05.2024 à 16h30 [Image] Characterization of the physical electrical forces acting between predatory wasps and prey caterpillars. (A) Measurements of the net electrostatic charge carried by a predatory wasp, V. vulgaris (yellow), and three species of prey caterpillar, T. jacobaeae (orange), T. recens (pink), and A. io (purple). The dashed line denotes transition from negative to positive charge values. Half violins show distribution of data. Note different scales between wasps and caterpillars. (B) Two-dimensional slice through the center of a three-dimensional computational model of the electric field strength between a wasp and a caterpillar situated on the stem of a plant. The wasp was assigned a charge of +10 pC, based on the mean charge measured for V. vulgaris, and the caterpillar assigned a charge of −2 pC, based on the mean charge measured for A. io. The plant was defined as electrically grounded (5, 12–16). Electrical material properties were based on values from the literature (SI Appendix, Table S2). Electric field strength is denoted by color with values truncated above 2 kV/m for clarity. The 3D geometry of organisms is shown as gray.
Tout semble opposer les épisodes de sécheresse et ceux de pluie intense, et pourtant. Du fait du changement climatique, ces deux extrêmes marchent désormais main dans la main. Publié: 27 mai 2024, 17:04 CEST Jean Jouzel Directeur émérite de Recherche au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA-CNRS-UVSQ)/Institut Pierre Simon Laplace, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) Édité par Sarah Sermondadaz Cheffe de rubrique environnement et énergie, The Conversation France Avec la participation de Carine Rocchesani. Ce texte est publié dans le cadre du colloque international « Les impacts socio-économiques de la sécheresse » qui se tient le 31 mai 2024 et dont The Conversation France est partenaire. Il est illustré par Cartooning for Peace, un réseau international de dessinateurs et dessinatrices de presse engagés à promouvoir, par le langage universel du dessin de presse, la liberté d’expression et les droits de l’Homme.
Les eaux européennes sont massivement contaminées par un produit chimique très persistant, l'acide trifluoroacétique (TFA), alertent les associations du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) dans un rapport (document PDF) publié lundi 27 mai. Elles dénoncent "la plus grande contamination connue de l'eau à l'échelle européenne par un produit chimique fabriqué par l'homme". Polluants éternels : les eaux européennes sont massivement contaminées par un produit chimique persistant, alertent des associations Les associations ont observé des concentrations importantes de ce produit dans des cours d'eau comme l'Elbe en Allemagne, la Seine, l'Oise et la Somme en France, ou la Mehaigne en Belgique. Article rédigé par franceinfo avec AFP France Télévisions Publié le 27/05/2024 17:36 Mis à jour le 27/05/2024 18:50 "Le PAN Europe et ses membres, dont Générations Futures en France, ont analysé 23 échantillons d'eau de surface et six échantillons d'eau souterraine provenant de dix pays de l'UE, à la recherche de ce produit. Il est issu de la dégradation de PFAS, surnommés "polluants éternels", mais sert aussi de produit de départ pour la production de certains d'entre eux. Résultat : "l'ampleur de la contamination est alarmante et appelle une action décisive", écrivent les associations dans leur rapport." ------ NDÉ [Image] Rejets potentiels annuels moyens de TFA provenant de diverses sources et voies d'entrée (source : UBA 2023, p.52) Sur la base des données disponibles concernant l'utilisation des terres agricoles, les précipitations, les stations d'épuration des eaux usées et les activités industrielles, les experts de l'UBA ont calculé que dans 303 des 400 districts allemands, la principale voie de pénétration du TFA dans les masses d'eau est l'utilisation de pesticides PFAS, suivie par les précipitations (51 districts), les stations d'épuration des eaux usées (38 districts) et la contamination industrielle (9 districts).
Les fourmis d'Argentine, une espèce envahissante aux conséquences écologiques et économiques désastreuses, pourraient être mieux contrôlées grâce à une méthode innovante impliquant la caféine. Une étude récente révèle que la caféine améliore la capacité d'apprentissage de ces fourmis, les rendant plus efficaces pour retrouver des appâts sucrés. La caféine pourrait transformer la lutte contre les fourmis argentines par La rédaction 29 mai 2024 Amélioration de l’efficacité des fourmis grâce à la caféine Les chercheurs ont observé que les fourmis argentines (Linepithema humile) qui reçoivent une récompense sucrée enrichie de caféine deviennent plus efficaces pour retrouver l’emplacement de cette récompense. Contrairement aux fourmis qui ne consomment que du sucre, celles ayant ingéré de la caféine empruntent un chemin plus direct vers la source de nourriture, bien que leur vitesse ne soit pas augmentée. Cela suggère que la caféine améliore leur capacité d’apprentissage. Henrique Galante doctorant en biologie computationnelle à l’Université de Ratisbonne, explique : « L’idée de ce projet était de trouver un moyen cognitif pour inciter les fourmis à consommer davantage des appâts empoisonnés que nous plaçons sur le terrain. Nous avons découvert que des doses intermédiaires de caféine stimulent l’apprentissage – en leur donnant un peu de caféine, elles empruntent des chemins plus rectilignes et atteignent la récompense plus rapidement. » [Image] Pistage d'une fourmi - YouTube https://www.youtube.com/watch?v=hE2F3x5rKZQ ------ NDÉ Traduction Les fourmis d'Argentine, Linepithema humile, sont une espèce envahissante particulièrement préoccupante. Les efforts de contrôle échouent souvent, probablement en raison d'un manque de consommation efficace des appâts. L'utilisation de neuroactifs, comme la caféine, pour améliorer l'apprentissage et la navigation des fourmis pourrait augmenter le recrutement et la consommation d'appâts toxiques. Ici, nous avons exposé L. humile à une gamme de concentrations de caféine et à une tâche complexe et écologiquement pertinente : une expérience de recherche de nourriture dans un paysage ouvert. Sans caféine, nous n'avons trouvé aucun effet des visites consécutives sur le temps que les fourmis mettent à atteindre une récompense, ce qui suggère qu'elles n'apprennent pas l'emplacement de la récompense. Cependant, à des concentrations de caféine faibles à intermédiaires, les fourmis étaient 38% plus rapides à chaque visite consécutive, ce qui implique que la caféine stimule l'apprentissage. Il est intéressant de noter que ces améliorations disparaissent à des doses élevées. En revanche, la caféine n'a eu aucun impact sur le comportement de localisation des fourmis. L'ajout de doses modérées de caféine aux appâts pourrait améliorer la capacité des fourmis à apprendre leur emplacement, améliorant ainsi l'efficacité des appâts. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Alors que l’examen du projet de loi agricole, qui s’est achevé samedi 25 mai après sept jours de débats à l’Assemblée nationale, touchait à sa fin, un nouvel article a animé l’Hémicycle, vendredi. A une courte majorité de 39 voix contre 35, les députés ont adopté un amendement réécrivant l’article 13, qui modifie les sanctions en cas d’atteinte aux espèces protégées et aux habitats naturels. Une réécriture dénoncée par les groupes d’opposition de gauche comme une régression environnementale « brutale ». Par Mathilde Gérard Publié le 24 mai 2024 à 20h33, modifié le 25 mai 2024 à 08h38 "Dans son intention d’origine, cet article visait à adapter le régime de sanctions pour reconnaître la « bonne foi » des agriculteurs lors de certaines atteintes qu’ils pourraient être amenés à commettre. Un exemple avancé par le gouvernement est celui de personnes qui abattraient des arbres touchés par des scolytes, en application des règles sanitaires, mais qui abriteraient aussi des nids d’espèces protégées et risquent aujourd’hui de se voir poursuivies pour cela – même si les poursuites de ce type sont rares, et les sanctions, encore plus." (...)
------ NDÉ [Image] Des arbres abritant une espèce protégée abattus à Vitré, l’Office français de la biodiversité saisi https://www.ouest-france.fr/bretagne/vitre-35500/des-arbres-abritant-une-espece-protegee-abattus-a-vitre-loffice-francais-de-la-biodiversite-saisi-144a3e7e-701b-11ee-a00f-d55111ba52f2 "À Vitré (Ille-et-Vilaine), trois vieux chênes qui abritaient des grands capricornes ont été abattus. L’espèce est pourtant protégée au niveau national et aussi au niveau européen. L’Office français de la biodiversité a été saisi." Ouest-France Marie SASIN. Publié le 22/10/2023 à 15h34
Selon les scientifiques australiens, Austrarcheaea andersoni habite les feuilles du sol des forêts tropicales et ne se propage pas ailleurs. De plus, compte tenu de sa forme, lorsque l'araignée tueuse est contractée, elle ressemble à un arachnide compact, mais lorsque ses pattes sont étendues, ces arachnides peuvent dépasser 2,5 centimètres de long. Joana Campos 28/05/2024 Référence de l'article : Rix M., Harvey M. - A new species of pelican spider (Araneae: Archaeidae) from the Whitsunday hinterland of central-eastern Queensland. Australian Journal of Taxonomy, 14.05.2024
Pour la première fois, on a vraiment vu un animal accumuler de la connaissance, un bourdon. Les précisions d'Hervé Poirier. franceinfo - Hervé Poirier Radio France Publié le 26/05/2024 08:53 [...] "Il s’agit de quoi exactement, quand on parle de culture cumulative ? L’expérience a été menée à l’Université Queen Mary à Londres. Il y a une boîte transparente qui contient une récompense sucrée : pour l’ouvrir, il faut d'abord pousser une languette bleue, ce qui dégage une languette rouge, qu’il faut à nouveau pousser. Complexe. Tellement complexe que trois colonies de bourdons qui longtemps essayé, n’ont jamais réussi à déverrouiller le système. Mais les biologistes ont formé 6 bourdons à la résolution de ce problème, en les faisant patiemment progresser, étape par étape. Chacun a ensuite été placé avec un autre bourdon, naïf, qui découvre le dispositif. Or après 30 à 40 séances de 20 minutes, un tiers de ces novices a réussi à son tour à ouvrir la boîte ! Ce comportement, ils ne sont pas capables de l’inventer eux-mêmes : ils l’ont donc bel et bien appris, en regardant leur mentor relever le défi avec succès. CQFD...
Et à quoi cela leur sert, cette culture cumulative ?
Pas à ouvrir des boîtes ou construire des fusées… En milieu naturel, ce n’est pas très clair. Et sans doute assez limité, puisque les colonies de bourdons ne durent que deux à trois mois : pas le temps d’accumuler beaucoup de savoir. La culture cumulative pourrait être plus impressionnante chez d’autres insectes sociaux proches, comme les abeilles domestiques, qui forment des colonies qui durent des années, voire des décennies. En tout cas, la preuve est maintenant faite : accumuler du savoir, ce n’est pas le propre de l’humain." [Image] Demonstrator action patterns affect the acquisition of two-step box-opening by observers
Le cordyceps n'est pas uniquement l'une des stars de The Last of Us, il existe vraiment dans la nature, mais il s'attaque aux fourmis Publié le le 13 mai 2024 à 08:00 Par Moémi Le Boucher [...] Les bienfaits du cordyceps chez l’Homme Si vous avez joué ou regardé la série The Last of Us, vous ne comprenez pas comment cela peut être vrai. Pourtant, un article de Forbes Health du 19 octobre 2023 nous l’explique. Ainsi, on apprend que ce champignon, qui transforme tout de même des fourmis et autres insectes en zombies pour se reproduire, est utilisé depuis des temps très anciens dans la médecine asiatique. Les plus fréquemment utilisés sont deux sous-espèces : cordyceps sinensis et cordyceps militaris. Ils sont considérés comme des adaptogènes. Autrement dit, ils peuvent avoir de nombreux bienfaits en fonction des besoins de l’individu. Ils n’auront pas non plus les mêmes effets en fonction de la personne qui les consomme. Parmi les bienfaits du cordyceps on compte : - Des performances physiques accrues
- Amélioration de la respiration
- Amélioration de la réponse du système immunitaire
- Des propriétés anti-inflammatoires
Cependant, comme beaucoup de substances médicales, on lui prête aussi de nombreux effets secondaires comme : - Des nausées
- Des réponses potentiellement allergiques
- Un assèchement de la bouche
- Des épisodes diarrhéïques
Il ne convient pas non plus aux femmes enceintes, aux personnes déjà sous traitement ainsi qu’aux personnes souffrant de maladies auto-immunes. Cependant, et vous l’aurez remarqué, la transformation en zombie (ou infecté) comme dans la série ou le jeu, ne fait pas partie des effets secondaires." (...) ------ NDÉ References - Cordyceps as an Herbal Drug. National Center for Biotechnology Information. Accessed 9/7/2023.
- Tuli HS, Sandhu SS, Sharma AK. Pharmacological and therapeutic potential of Cordyceps with special reference to Cordycepin. 3 Biotech. 2014;4(1):1–12.
- Ashraf SA, Elkhalifa AEO, Siddiqui AJ, et al. Cordycepin for Health and Wellbeing: A Potent Bioactive Metabolite of an Entomopathogenic Medicinal Fungus Cordyceps with Its Nutraceutical and Therapeutic Potential. Molecules. 2020;25(12):2735.
- Adenosine Triphosphate. Britannica. Accessed 9/7/2023.
- VO2 Max Testing. University of Virginia School of Medicine. Accessed 10/2/2023.
- Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) – Criteria. BMJ Best Practice. Accessed 10/2/2023.
- St. George’s Respiratory Questionnaire. dbGaP. Accessed 10/2/2023.
- Sen P, Kemppainen E, Oresic M. Perspectives on Systems Modeling of Human Peripheral Blood Mononuclear Cells. Frontiers in Molecular Biology. 2017;4:309768.
- Ashraf SA, Elkhalifa AE, Siddiqui AJ, et al. Cordycepin for Health and Wellbeing: A Potent Bioactive Metabolite of an Entomopathogenic Medicinal Fungus Cordyceps with Its Nutraceutical and Therapeutic Potential. Molecules. 2020;25(12):2735.
- Cordyceps. Memorial Sloan Kettering Cancer Center. Accessed 10/2/2023.
via 4 Benefits Of Cordyceps, According To Experts – Forbes Health, 19.10.2023 https://www.forbes.com/health/nutrition/benefits-of-cordyceps/
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SUR ENTOMONEWS
From www.caraibcreolenews.com - August 27, 2013 2:40 PM
→ Guadeloupe - Martinique. Mobilisation générale contre la dengue car le vaccin se fait attendre