Toulouse. Comment CityMeo grandit au sein de l'IoT Valley | Toulouse networks | Scoop.it
David Keribin un des co-fondateurs de CityMeo.
 
Fondée par quatre étudiants ingénieurs en 2012, CityMeo a connu un large succès en France et à l’étranger. La jeune pousse toulousaine a pu s’épanouir au sein de l’IoT Valley dédié à l’Internet des Objets.
 

Au premier étage du nouveau bâtiment 231 de l’IoT Valley à Labège occupé par CityMeo, tous les cartons ne sont pas encore déballés et certains bureaux attendent d’être aménagés. Chemise bleue aux couleurs de la startup spécialisée dans l’affichage dynamique qu’il a fondée en 2012 avec trois associés, David Keribin jongle entre les appels téléphoniques sur son smartphone, les sollicitations de ses clients et donc les questions des journalistes.

Un peu à l’image de l’IoT Valley, l’association créée par Ludovic le Moan en 2011 pour accueillir les nouvelles pousses autour de l’Internet des Objets (cf encadré), la progression de CityMeo a été fulgurante. Un an après sa création, la jeune pousse débarque au Camping. Fin 2014, elle loue ses propres locaux dans le bâtiment historique de l’IoT et en 2016, elle déménage dans de nouveaux bureaux sur 220 m² avec ses quinze salariés.

 

600.000 euros de chiffre d’affaires fin 2016

Lancé il y a deux ans, le boîtier connecté exploité par CityMeo permet de gérer à distance les affichages de tableaux lumineux dans des restaurants, centres commerciaux ou supermarchés. CityMeo revendique aujourd’hui la gestion de 600 écrans fin 2015 en France et dans quinze pays et devrait arriver à 2000 d’ici à la fin 2016. Avec un chiffre d’affaires de 150.000 euros en 2015, CityMeo devrait atteindre la barre des 600.000 euros en 2016. Pour David Keribin, le soleil est au beau fixe d’autant qu’il y a six mois le jeune entrepreneur a intégré le board de l’IoT Valley.

Une fonction que l’ancien étudiant de l’Enseeiht prend très à cœur. « J’y suis pour porter la voix des "petites" structures », explique-t-il. Car avec désormais 10.000 m² de bureaux sur deux sites et quarante entreprises hébergées, l’IoT Valley est en train de changer de dimension. « Nous sommes de plus en plus sollicités par des entreprises qui veulent nous rejoindre, et nous ne pouvons plus gérer tout le monde en direct comme lors du lancement il y a cinq ans. Désormais, nous nous appuyons sur une équipe opérationnelle », affirme David Keribin. Le jeune entrepreneur espère que la progression de sa société continuera d’épouser celle de l’IoT Valley.

 

Philippe Font