L'Open Invention Network reçoit le renfort de Facebook et HP pour protéger Linux | Toulouse networks | Scoop.it
Fondé en 2005 par IBM, NEC, Novell, Philips, Red Hat et Sony, l'Open Invention Network (OIN), vient de gagner 74 nouveaux adhérents parmi lesquels Facebook, HP, Rackspace, Juniper, Fujitsu plus quelques dizaines d'autres entreprises.


Le groupe, soutenu par 300 entreprises, un nombre porté aujourd'hui à 334, envisage d'atteindre les 2 000 pour constituer un portefeuille de licences et de brevets permettant de protéger la communauté Linux contre d'éventuelles poursuites relatives à la propriété intellectuelle. En plus des sociétés nommées ci-dessus, on trouve aussi parmi les nouveaux membres le groupe OpenStack qui soutient une solution Open Source de Cloud Computing, plus de nombreuses entreprises plus petites supportant Linux et l'open source. En outre, Google - actuellement aux prises avec des poursuites judiciaires pour ses utilisations de Linux dans Android - est passée d'un statut de titulaire au statut de membre associé, rejoignant Canonical et Ubuntu, deux figures phares du monde Linux et seules entreprises à bénéficier d'un statut d'adhérent aussi important auprès de l'OIN. Yahoo a également rejoint le groupe l'an dernier comme titulaire.

« L'une des menaces majeures pour Linux - le cas opposant SCO Group à Novell, dans lequel SCO revendiquait des portions du code Unix dans Linux et réclamait des royalties à tous les éditeurs Linux - était en parti réglée - SCO a été débouté de ses demandes par la justice en 2007 - au moment de la création de l'Open Invention Network, mais des menaces demeurent, » selon Keith Bergelt, le CEO d'OIN. Pour l'instant Microsoft a mis de côté sa revendication selon laquelle Linux et certains logiciels open source violaient 235 de ses brevets, mais « dans les coulisses, Microsoft reste toujours très actif, » a-t-il déclaré. Selon lui, si la part de marché de Windows continue à perdre du terrain, Microsoft pourrait revenir à la charge. « Ils continueront à représenter une menace potentielle contre Linux, » a t-il déclaré. Mais Microsoft n'est pas la seule entreprise susceptible de menacer Linux, selon le CEO d'OIN. « Cela concerne tous ceux qui soutiennent des plates-formes propriétaires et possèdent un portefeuille de brevets important qu'ils veulent continuer à utiliser pour être en mesure de décourager un autre choix, » explique-t-il. « Il y en aura toujours qui verront en Linux un empêcheur de tourner en rond, quelque chose qui perturbe leur vie. »